Nous étions présents pour le programme de la matinée : l’ouverture, la conférence inaugurale et la table ronde. Pas d’ateliers pour nous cette année.
Un contenu et des échanges plutôt riches, faisant fort justement écho à ce que nous vivons depuis maintenant cinq ans que nous somme professeur indépendant. Aussi, ce déplacement aura été pour nous l’occasion de rencontrer en personne certains membres de l’ASDIFLE et d’échanger un peu avec eux.
Le lendemain après-midi, nous étions à la Sorbonne pour participer à l’assemblée générale de l’Institut Napoléon. Elle fut précédée d’une conférence donnée par le docteur Alain Goldcher et titrée Napoléon Bonaparte : de quoi est-il mort ? Une conférence érudite et instructive, qui, d’après la thèse défendue par l’intervenant, lève le voile sur la cause du décès de l’Empereur.
Nous reparlerons de tout cela lors de nos cours prévus cette semaine avec ceux et celles d’entre vous qui le souhaitent.
Pour ceux et celles suivant actuellement le cours de naturalisation française et d’histoire.
Etant longuement revenu sur la figure de Napoléon Ier en 2021, année du bicentenaire de sa mort, je partage cette fois une conférence filmée récemment et proposant un bilan de ce bicentenaire. Arthur Chevallier est l’un des commissaires de l’exposition “Napoléon” qui a eu lieu l’an dernier à La Villette, à Paris, où je m’étais rendu en novembre dernier et dont j’avais utilisé le dossier pédagogique pour enrichir le contenu du cours proposé en 2021.
Conférence enregistrée dans le cadre des conférences du Cercle d’Études de la Fondation Napoléon, le 18 janvier 2022
«L’empereur Napoléon Ier dans son cabinet de travail en 1807»
«L’empereur Napoléon Ier dans son cabinet de travail en 1807» Huile sur toile.
Dans un important cadre en bois et stuc doré surmonté de l’Aigle impériale. 116 x 88 cm. B.E. On retrouve dans les archives du Musée napoléonien de Monaco l’historique manuscrit suivant en anglais: 1837:
Le portrait est exécuté par Paul Delaroche et placé aux Tuileries. 1852-1870: Durant le Second empire, il devient la propriété de Miss Elisabeth Howard, puis acheté par Martin E. Coster, Consul Général des Pays-Bas à Paris. 1880: Après plusieurs années de séjour à Paris, y compris les mois du siège de 1870, M. Coster y meurt en 1880. 1880-1909: Son frère, Guillaume Frédéric Coster, emporte le tableau en Angleterre et le conserve dans sa résidence de «Upper Chine House» à Shanklin (Ile de Wight) jusqu’en 1909. 1909-1927: après sa mort, le portrait fut envoyé en Suisse par sa veuve, qui résidait à la Villa «Lusey» (Montreux) jusqu’à sa mort. 1927-1940: son fils M. Martin Coster renvoya le tableau à Londres d’où il fut envoyé à Monte Carlo en 1929. Historique: On retrouve sur une brochure de journal une photographie d’un palace anglais avec, à l’intérieur un portrait d’Eugénie par Winterhalter et un portrait de Napoléon par Delaroche au même modèle que le nôtre, et surtout possédant un cadre similaire. Il pourrait s’agir d’une vue des appartements des descendants de Lady Sandwich. Pour la composition, c’est Lady Sandwich qui en donne des détails, annotés au dos de la toile lui appartenant:
«Ce portrait de Napoléon Bonaparte, empereur de France, a été peint pour moi par Paul Delaroche, de souvenir, en l’année 1837. L’uniforme de la vieille garde fut prêté par le Baron Marchant, valet de chambre de l’Empereur; l’épée est celle que Napoléon portait à Waterloo. L’épaulette est celle qui fut lithographiée par la princesse Marie d’Orléans, duchesse Alexandre de Wurtemberg. Les meubles sont ceux qui se trouvaient dans le cabinet de travail de l’Empereur aux Tuileries. La tabatière ornée de deux médailles italiennes fixées sur le couvercle, est celle qu’il donna au comte de Flahaut. La Reine de Naples, Caroline Murat, passa plusieurs matinées avec Paul Delaroche pour lui donner des conseils sur cette peinture.»
Citons enfin la lettre des descendants de Lady Sandwich datée du 27 septembre 1927 (jointe au dossier) qui retrace l’histoire de l’exemplaire de Lady Sandwich, précisant que l’impératrice Eugénie était venue le voir chez elle et que le Louvre désirait l’acheter. Plus important les descendants confirment que l’exemplaire de Monaco correspond en tout point au leur, et avoir toujours entendu parler de l’existence d’une réplique d’époque, soit par Delaroche lui-même, soit par son atelier.
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Attributed to Paul DELAROCHE (1797-1856) “L’Empereur Napoléon Ier dans son cabinet de travail en 1807”
With an imposing gilt plaster and wood frame surmonted by an imperial eagle The archives of The Napoleon Museum, Monaco contain the following English-manuscript: 1837: Portrait by Paul DELAROCHE hung in the Palais desTuileries 1852-1870: During the Second Empire, it became the property of Elisabeth HOWARD, being subsequently purchased by tin E. COSTER, Consul General of The Netherlands in Paris 1880: After many years in Paris, including the month of the siege of 1870, M. Coster died in 1880. 1880-1909: His brother, Guillaume Frédéric COSTER, removed the painting to England keeping it in his “Upper China House” at Shanklin Isle of Wight, until 1909.1909-1927: After his death, the portrait was sent to Switzerland by his widow, how lived in the Villa Lusey” (at Montreux) till her death. 1927-1940: Her son Martin COSTER sent the painting to London whence it was sent to Monte Carlo in 1929
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